Ce qui vient va aller s’accélérant et quel que soit le scénario, cela se jouera dans un inconfort certain car, tout simplement, nos besoins augmentent à l’échelle planétaire alors que nos ressources diminuent drastiquement.
Face à cela on peut être dans le déni ou dans le solutionnisme : une innovation technologique formidable va résoudre la question du réchauffement, de la perte de biodiversité, de la répartition des richesses, des séparatismes… On peut aussi être dans l’effondrement. Si nous pensons la fin de l’anthropocène, une sorte de course à la dignité nous oblige à être vivants, créatifs.
Les transitions rapides dont on parle, la force de l’impact, l’effet du numérique sur nos socialisations posent le sujet d’un modèle de civilisation à réinventer, une action résolue sur nos imaginaires. Pour ces raisons, l’action menée à la Maison forte est culturelle d’abord, avant tout, partout.
Nos travaux posent l’invention d’une culture du vivant, du dessin d’une intelligence territoriale car notre commun est terrestre et une écologie en actes.